Coordination des opposants à l'A45 – Lutte contre une autoroute privée Vinci destructrice de l'environnement et responsable du gaspillage de l'argent public
Le 10 février : tou·te·s à NDDL – départ en Bus
Organisez-vous pour partir sur la zad de NDDL le 10 février avec l’un des bus prévus :
toutes les annonces (cars, covoiturage, hébergements) sont là
Le rassemblement du 10 février est initié par le mouvement contre l’aéroport et pour l’avenir de la zad (Naturalistes en lutte, Copain, habitant.e.s de la zad, Acipa, Coordination des opposants)
✴ Parce qu’il n’y aura pas d’aéroport à NDDL
(Texte des 6 points sur l’avenir de la ZAD)
Nous rappelons ci-dessous les bases communes que s’est donné le mouvement dans la perspective d’un avenir sans aéroport au-delà de l’abandon du projet.
Parce qu’il n’y aura pas d’aéroport, ce texte en 6 points a pour but de poser les bases communes nécessaires pour se projeter sur la ZAD une fois le projet d’aéroport définitivement enterré.
Il a été réfléchi au sein d’une assemblée régulière regroupant les différentes composantes du mouvement de lutte dont l’objectif est de penser l’avenir des terres une fois le projet abandonné et longuement débattu à plusieurs reprises, dans de multiples composantes et espaces d’organisation du mouvement.
Nous défendons ce territoire et y vivons ensemble de diverses manières dans un riche brassage. Nous comptons y vivre encore longtemps et il nous importe de prendre soin de ce bocage, de ses habitant-e-s, de sa diversité, de sa flore, de sa faune et de tout ce qui s’y partage. Une fois le projet d’aéroport abandonné, nous voulons :
Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leurs droits.
Que les agriculteurs-ices impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à AGO-VINCI, puissent continuer de cultiver librement les terres dont il-elles ont l’usage, recouvrer leurs droits et poursuivre leurs activités dans de bonnes conditions. 3 Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la ZAD pour prendre part à la lutte puissent rester sur la zone.
Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en terme d’expérimentations agricoles hors cadres, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger (cabanes, caravanes, yourtes, etc), de formes de vies et de luttes, puisse se maintenir et se poursuivre.
Que les terres redistribuées chaque année par la chambre d’agriculture pour le compte d’AGO-VINCI sous la forme de baux précaires soient prises en charge par une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.
Que ces terres aillent à de nouvelles installations agricoles et non agricoles, officielles ou hors cadre, et non à l’agrandissement.
Que ces bases deviennent une réalité par notre détermination collective. Et nous porterons ensemble une attention à résoudre les éventuels conflits liés à leurs mises en œuvre.
Nous semons et construisons déjà un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion. C’est à nous tout-e-s, dès aujourd’hui, de le faire fleurir et de le défendre.
En Bonus, une petite vidéo à diffuser et relayer qui appelle au rassemblement du 10 février :
Le rassemblement du 10 février approche et on vous invite à participer à un petit exercice d’expression.
On souhaite, à cette occasion, donner à lire, sur un immense rouleau-papyrus, toutes les bonnes raisons que nous avons de rester sur la zad et qu’elles soient exprimées par les multiples voix qui la font vivre.
A vos idées, textes, haïkus, dessins… pour exprimer vos rêves, convictions, sourdes inquiétudes et désirs de luttes, au-delà du projet d’aéroport, sur la zad et ailleurs.
Parce que nous voulons continuer à renforcer et tisser des liens entre nous,
parce qu’il y a tant de luttes à mener encore,
parce qu’il y a un nombre infini de raisons de poursuivre ce qui s’est construit collectivement ici.
parce que…
…parce que nous restons!
Vous pouvez envoyer vos créations avant le 03 février:
-par la poste à l’adresse : Le Taslu (Papyrus) – La Rolandière – 44130 Notre Dame des Landes.
Vous pouvez aussi les déposer sur la zad, dans une boîte dédiée à Gourbi ou dans la caisse de retours de la bibliothèque du taslu, au point accueil de la Rolandière.
La forme est libre mais on préfère des textes courts (c’est possible d’en écrire plusieurs!), des supports souples de type papier ou tissu, de format A3 maximum…Et enfin en recto, de manière à pouvoir coller l’autre face.