Jeudi 22 novembre, cela fera un mois que des personnes se sont mises en grève de la faim. Ils étaient 10 au départ, ils sont encore 5 aujourd’hui. Epuisé.e.s, en danger, ils n’en restent pas moins déterminé.e.s.
Alors que des soutiens des quatre coins de France se font entendre (élu.e.s, associations, autre lieux en lutte, la CGT de Vinci, …), tous demandent à Macron la mise en place d’un moratoire et l’arrêt des travaux, seul Jupiter semble être ailleurs… A se demander s’il il y a encore un pilote à l’Elysée.
Le 19 novembre, le tribunal administratif a examiné sur le fond le recours contre les arrêtés autorisant les travaux préparatoires. Le rapporteur public a demandé l’annulation de ces arrêtés. Le tribunal rendra sa décision le 28 novembre.
Sur le terrain, avec le soutien des services de l’Etat et du préfet Marx, Vinci poursuit les travaux. 80% des travaux préparatoires ont été réalisés. Pour autant, rien n’est encore définitivement irrémédiable.
La violence par l’ignorance des autorités à l’égard des grévistes de la faim et plus généralement, à l’égard des opposants est insupportable. Vinci jouit d’un traitement de faveur qui n’est pas au service de l’intérêt général.
En conséquence, nous habitant.e.s de la ZAD et militant.e.s agissant sur le terrain, NOUS APPELONS A BLOQUER A PARTIR DU 21 NOVEMBRE 2018, TOUS CHANTIERS DE VINCI à travers le pays et/ou organiser des opérations de péage ouvert, tant que la demande d’un moratoire et l’arrêt des travaux du GCO ne seront pas effectifs.
Des habitant.e.s de la ZAD avec des militant.e.s du groupe terrain
Tribune relayée depuis : http://zaddumoulin.fr/pour-larret-des-travaux-du-gco-appel-national-au-blocage-de-vinci